Un atelier d’artiste, ça vaut le coup d’œil : des étagères chargées de livres, de matériel divers, des pinceaux, des brosses, des couleurs, des toiles entassées dans un coin, un tableau noir pour les esquisses ou les explications, des tabliers, un poêle pour l’hiver et le fauteuil du grand-père d’Edith pour le repos et l’inspiration de l’artiste.
Elle a tout préparé : des tables avec des bouquets pour chaque participante (pour l’inspiration), des livres avec des gravures printanières (pour l’inspiration), la musique d’ambiance (pour l’inspiration), la tisane verveine citronnée du jardin (pour l’inspiration).
Mais c’est quoi la linogravure? Simple, de la gravure sur du lino. Mais oui, le lino comme le lino du sol de votre cuisine. La difficulté, c’est de penser à l’envers car le dessin que l’on grave avec des gouges dans le lino sera imprimé « en miroir » sur la feuille. La 2ème difficulté est d’évider le lino là où on veut du blanc. En fait, c’est le dessin que l’on doit enlever à la gouge (si on veut).
1 : faire un dessin sur papier
2 : reproduire au crayon et à l’envers ce dessin sur le lino
3 : graver le lino
4 : encrer la plaque
5 : imprimer
L’impression, c’est le moment magique où on découvre son travail. Surprise, joie, déception, trop d’encre, pas assez, centré ou non, réussi…
Chacune, nous reproduisons notre oeuvre car l’avantage de cette technique c’est de pouvoir reproduire à l’infini. Mais comme de vrais artistes, nous nous contentons d’une dizaine d’exemplaires que nous signons, numérotons et partageons entre nous. Chacune repartira avec une oeuvre des copines, le press-book collectif de l’après-midi.
C’était vraiment SUPER. A refaire.










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